Par Paul GOUNAND (1910-1995)
Cliquez ici pour en savoir plus...histoire du village par Claude Girardet et Paul Gounand
« Dans l'atlas de G.Mercator « La Franche-Comté au 16ème siècle » datant de 1595, les noms de ROSET-FLUANS, LA CORNE, CHATEAU-LE BOIS, ne figurent pas.
Par contre, on trouve : TOURAIZE (Thoraise), TORPES, FRAISANS, RANS, RANCHOT, QUINGEY.
Un plan de la forêt de Chaux exposé actuellement au palais Granvelle à Besançon, daté de 1720, indique ROZET, FUYANT (Fluans), LA CORNE, LE DOUX.Joseph Ratez, Melchior-Ange Gueydan, J.P. Morel de ROZET ; Claude Bontemps, André Gounand et Gabriel Maire de FLUANS ; Jean Petetin, Jean Ambroise Girod de CHÂTEAU-LE-BOIS ; Jean-Batispte Fagandet, Jacques Chevalier de LA CORNE DE CHAUX.
Ce Conseil est modifié par arrêté Préfectoral du 27 juin 1826 : Maldinez Xavier, Martin Jacques de LA CORNE, Morel Jean-baptiste de FLUANS remplaceront les sieurs Bontemps Claude (qui a quitté la commune), Fagandet Jean-baptiste et Maire Gabriel, décédés.Jacques Martin, installé second adjoint, a prêté serment conformément à la loi le 5 juilllet 1827 : « Je jure fidélité au Roi et obéissance à la Charte et aux Lois constitutionnelles du Royaume ». (le Maire et tous les conseillers faisaient le même serment en ce temps-là)
N.B. : J'ai employé volontairement l'orthographe ROZET, telle que je l'ai trouvé dans les textes.
Dates intéressantes :
– 1839 à 1842 : Construction de l'Eglise
– 1869 à 1871 : Construction de l'école
– 1893 à 1897 : Construction du pont suspendu.
LES CARRIÈRES ET DOLINES
Les affaissements de sol se produisent lorsque la roche (par exemple : gypse, sel, dolomie, calcaire) est attaquée et par endroits dissoute par la circulation de l'eau. Les cavités qui se forment ainsi, peuvent s'effondrer entraînant des affaissements à la surface du sol.Le sol à certains endroits de la commune, contenait du sable vert qui était transporté à Fraisans, dans le but de servir aux forges afin de réaliser des moules nécessaires à la fabrication de pièces qui ont été notamment utilisées à l'édification de la Tour Eiffel.
UNE RIVIERE : LE DOUBS
Le Doubs a longtemps été un obstacle à la circulation. Un bac permettait autrefois aux personnes et aux marchandises de le traverser. C'était un bateau plat dont les extrémités se terminaient par des panneaux pouvant se lever ou s'abaisser sur la terre ferme pour faciliter le passage de ceux qui l'empruntaient. Quelques barques assuraient aussi le passage.Le Doubs, long de 430 kilomètres, prend sa source à 994 mètres d'altitude à Mouthe. II n'est plus qu'à 235 mètres à son entrée dans le canton de Boussières. C'est à l'entrée de Fluans qu'il échappe définitivement aux plis du Jura. Il peut avoir des crues redoutées des riverains. En un siècle, de 1882 à 1983, son cours a dépassé une quarantaine de fois la cote de 6 mètres. La crue la plus importante demeure celle de janvier 1910.
L'ÉGLISE SAINT CLAUDE
Saint Claude né le 6 juin 607 (sous le règne de Clovis II premier roi fainéant) à Bracon, près de Salins, est mort en 699 dans le cloître de Saint Oyand. En 685, il est évêque de Besançon et le reste pendant sept ans. Pendant la moitié du XIIème siècle, on s'aperçut que sa dépouille était restée intacte. Dès lors, il fut vénéré et fit des miracles, dit-on. En 1794, son corps fut brûlé par les révolutionnaires.C'est en 1998, que l'ancien presbytère est aménagé pour abriter la nouvelle mairie.
Le local, devenant disponible, est transformé en salle de convivialité pouvant accueillir environ 50 personnes. La cuisine est équipée en accessoires ménagers et en vaisselle permettant de réaliser des cérémonies pour des manifestations diverses.
La question de l'eau a toujours été vitale pour les habitants des quatre villages : Fontaines
A Roset, et également à La Corne, on creusa un réservoir, une citerne à côté de chaque maison pour recueillir les eaux de pluie tombées sur les toits. Quelquefois la citerne se trouve dans la cave. Sa capacité dépend des besoins et de l'importance de la maison. Elles ont une capacité de 10 à 50 m3.L'Abbé CONVERS, qui venait de Frotey-les-Lure (Haute-Saône), a refusé l'aide de la commune pour le transport de son mobilier, mais a demandé en contrepartie qu'on lui creuse une citerne. Cela a été accepté par le Conseil Municipal le 2 juin 1859 et la cure a été pourvue d'une citerne.
A cette époque, les gens de Roset utilisaient deux abreuvoirs dans la rivière. L'un, celui du « Bacq » en aval du pont actuel et l'autre, à « la fontaine sous le château ». Bien que peu fréquentés aujourd'hui, les chemins y conduisant sont encore visibles : l'un longe la côte de Roset, l'autre, prenant près de l'atelier de Monsieur DESTAING, longe le mur de soutènement du château.
en 1843, ce dernier figure sur le plan cadastral sous le nom de « rue de la Fontaine » d'une largeur de 4 mètres.
Crédit photos:Françoise Parini
Ancienne carte postale : B.Girardet
La liste des noms de rues et lieux-dits à Roset-Fluans, en PDF ci-dessous